Présents aux Sables d’Olonne pour la cérémonie de remise des prix du Vendée Globe 2012, plusieurs skippers ne savent pas de quoi leur avenir sera fait alors que les contrats avec les partenaires se terminent. Pour eux, toutes les pistes sont bonnes à étudier.
Le Vendée Globe 2012 terminé, il faut pouvoir franchir le cap et passer à autre chose pour rebondir. On a gagné en notoriété, montré les vertus d’un tel engagement, estime Kito de Pavant dans Ouest France. Mais le contexte économique envoie des vents contraires. La crise ? On n’en parle trop. Même ceux qui vont bien hésitent à le dire. Pourtant, il y en a ! L’ancien skipper de Groupe Bel enchaîne désormais les rendez-vous de toutes sortes et multiplie les rencontres pour réunir les 650.000 euros nécessaires pour son projet Made in Midi (consistant à fédérer entreprises et collectivités de la région) afin de participer au Tour de France à la voile. Les contacts ne sont pas perdus. On voulait réunir une trentaine de petits partenaires. Ça fait beaucoup de contacts, dont certains ne seraient peut-être pas contre aller plus loin. Arnaud Boissières, après trois tours du monde, sait qu’Akena Vérandas, son sponsor, arrête. Lui aussi participe à divers rendez-vous pour trouver le financement nécessaire pour conserver son staff autour de lui.
La date : 12 novembre 2016
Alessandro Di Benedetto, dernier du Vendée Globe, profite de l’intérêt des médias. Télé, radio, ça permet de faire parler de nous. Son partenaire principal, Team plastique, ne pourra pas donner autant d’ici quatre ans pour le prochain rendez-vous planétaire. D’autant que le skipper veut repartir, mais sur un bateau plus performant que le 6,50 à l’intérieur duquel il a traversé les océans durant des mois.
Le départ de la 8e édition du Vendée Globe a été fixé au 12 novembre 2016. Les skippers ont encore du temps pour boucler leur budget. Mais d’autres échéances les attendent : la transat Jacques-Vabre en novembre, ensuite la Route du Rhum et encore la Barcelona World Race.