La Caisse d’Epargne présente son nouveau team d’athlètes pour le prochain cycle olympique. 32 athlètes de 13 sports différents vont défendre les couleurs de 17 Caisses d’Epargne jusqu’en 2018. C’est une tendance forte qu’on retrouve aussi chez EDF et BMW pour ne citer que les plus importants. Les partenaires ne s’associent pas à une discipline, une équipe ou à un athlète en particulier, mais jouent la complémentarité.
Un team d’athlètes, c’est réunir sous sa bannière un basketteur, un nageur, un handballeur, mais aussi un athlète handisport. Des hommes et des femmes. Des connus et des moins connus. La Caisse d’Epargne a lancé le sien en 2012 pour les Jeux olympiques de Londres. La nouvelle version vient d’être dévoilée. Elle comprend 32 athlètes venus d’horizons différents. Les 17 Caisses d’Epargne ont sélectionné leurs athlètes en prenant en compte plusieurs critères : son niveau sportif, sa notoriété et sa motivation à participer à l’histoire d’un team. Les Caisses d’Epargne soutiennent activement de nombreuses disciplines sportives, indique Cédric Mignon, directeur du développement de la Caisse d’Epargne. Certains membres, comme Thierry Omeyer (Handball, région Alsace) et Fabien Gilot (Natation, Provence Alpes-Corse) étaient déjà présents dans la première version. La banque se donne pour rôle d’accompagner les athlètes dans leur préparation pour les Jeux. Ainsi, elle s’engage jusqu’à Rio (en 2016) pour les athlètes issus de sports d’été, et jusqu’à PyeongChang (2018) pour les athlètes des sports d’hiver. Le Team Caisse d’Epargne s’inscrit par ailleurs dans une approche extensive du sponsoring. La Caisse d’Epargne, par ailleurs partenaire Comité national olympique et sportif français (CNOSF), mais aussi du ski (FFS), du basket-ball (FFBB) et du handball (FFHB), conseille également les athlètes qui souhaitent s’orienter vers les métiers de la banque et de l’assurance.
Si le nombre d’athlètes sous contrat laisse à penser que le budget exploitation explose, la réalité est tout autre. Les membres sont rémunérés pour des sommes très inférieures à l’engagement d’un athlète en principal comme ambassadeur. Il est important d’avoir un écart raisonnable entre les différents membres d’un team. Le soutien de la Caisse d’Epargne nous apporte une certaine crédibilité et un certain confort, témoigne la basketteuse Céline Dumerc, capitaine du Team Caisse d’Epargne. Outre l’aspect budgétaire, les marques trouvent ici une façon d’animer leurs territoires (17 dans le cas de la Caisse d’Epargne), mais aussi de soutenir du sport féminin. Nous démontrons que nous sommes ouverts à tous les sports, nous expliquait Cédric Mignon au lancement de la première version du team. C’est l’esprit olympique. Pour la construction d’un team, chaque marque a ses préférences et ses contraintes. Dans le cas de la Caisse d’Epargne, il est impératif que l’athlète retenu ait un ancrage régional. Tant pis si sa notoriété n’est pas établie. Chez BMW, il y a moins de sports représentés. On remarque également que les athlètes sélectionnés ont déjà une certaine résonance médiatique avec Thierry Dusautoir, capitaine du XV de France, ou Martin Fourcade, multiple champion olympique de biathlon.
Seul défaut du système : le risque de confusion
Le retour dépend de la capacité de la marque à travailler son engagement indépendamment des résultats. Reste une question : que retient le public ? Est-il capable de procéder à la bonne association entre un athlète et une marque ? Alors que le partenaire vient chercher de la préférence de marque, le risque de confusion existe bel et bien.
Et les autres ausi
GDF SUEZ a également annoncé le lancement de son Team d’athlètes avec un Team Voile en vue des JO de Rio : Hélène Defrance, Sofian Bouvet, Noé Delpech et Pierre Le Coq. Le groupe a également annoncé apporter son soutien à Michael Zézé, membre de l’équipe de France d’athlétisme.