Il manque 3,3 millions d’euros dans le prévisionnel des recettes du Grand Stade de Lille. Cette somme doit provenir, en théorie, de la cession des droits de nommage de l’enceinte, c’est-à-dire du naming.
La communauté urbaine lilloise (LMCU) avait bien trouvé un prestataire pour lui offrir un minimum garanti et négocier l’arrivée du partenaire du stade, mais la société Sportys a déposé le bilan le 1er juin dernier. La LMCU préfère dénoncer le contrat, ce qu’elle fera officiellement le 1er juillet lors de son prochain conseil, et reprendre le dossier en main. Nous allons reprendre le dossier en direct, et c’est moi qui m’en occuperai, annonce Pierre de Saintignon, le premier vice-président de la communauté urbaine.
Martine Aubry, la présidente, avait pourtant indiqué en 2010 que LMCU n’avait pas le savoir-faire en interne pour commercialiser le nom et qu’il valait mieux confier cela à des agences spécialisées. La communauté urbaine a un an pour trouver le nouveau sponsor qui donnera son nom à l’enceinte lilloise avant l’inauguration.