En vue des Jeux olympiques 2020 (Tokyo) et 2024 (Paris), la Fédération Française d’Athlétisme (FFA) compte passer son nombre d’athlètes professionnels de 27 à 60.
La Ligue nationale d’athlétisme (LNA), lancée en 2006 pour professionnaliser le premier sport olympique, va doubler son effectif d’athlètes aidés en passant de 27 à une soixantaine en 2018, dans l’optique des Jeux de 2024, annonce le président de la FFA. « La Ligue professionnelle a stabilisé une génération d’athlètes, le projet est d’accompagner la nouvelle génération, notamment vers les JO de Paris 2024 », indique André Giraud. « Cela demande un budget important. Cette professionnalisation se fera dans les clubs. Avant, on bricolait, on trouvait une société pour un emploi. Ce sont les clubs qui vont s’occuper de ces athlètes, ces sociétés s’occuperont de leurs formations et non pas des salaires. Elles s’engagent non seulement à les former mais aussi à les salarier en fin de carrière sportive », explique le successeur de Bernard Amsalem. La FFA participe à hauteur de 700.000 euros à la LNA.
Les partenaires de Paris 2024 sollicités
Sans dévoiler les noms de ces sociétés, André Giraud a évoqué « plusieurs multinationales » qui participeront également au financement de Paris 2024. La ligue comportera cinq niveaux, en fonction des palmarès et âges : Pro A, Pro B jusqu’à aspirants professionnels.
L’hypothèse d’un retour au Stade de France comme au temps du partenariat avec Areva semble exclue. L’enceinte dyonisienne est trop coûteuse : « Je préfère mettre de l’argent sur les pros qu’en donner au consortium », explique le président de la FFA. Selon sa fédération, l’utilisation du SDF coûterait minimum 600.000 euros. Alors que les meetings de Paris et des Championnats d’Europe 2020 auront lieu au stade Charléty, dans le sud de Paris, l’athlétisme français ne devrait donc pas retourner au Stade de France avant les Jeux olympiques de 2024.