Seule entreprise française membre du programme TOP du Comité international olympique (CIO), Atos Origin prendra en charge l’intégration des systèmes informatiques des Jeux Olympiques jusqu’en 2016.
Après les Jeux Olympiques de Salt Lake City (2002), Athènes (2004), Turin (2006) et Pékin (2008), en attendant ceux de Vancouver (2010) et de Londres (2012), la SSII a en effet signé un accord avec le CIO étendant la durée de son contrat de quatre ans. Comme durant les JO de Pékin, Atos Origin interviendra en tant qu’intégrateur pour les Jeux 2010, 2012, Sochi (2014) et enfin de 2016, dont le pays hôte reste à désigner. Outre la conception et l’exploitation des systèmes de gestion des JO (hébergement, accréditations, inscriptions, …), Atos doit également mettre sur pied le volet informatique dédié à la diffusion des informations, dont les base de données et l’intranet pour les journalistes.
Atos Origin, notre partenaire de longue date, est le cerveau derrière les opérations des Jeux Olympiques, assurant constamment des prestations de qualité, dans les délais impartis. (…) Nous sommes persuadés qu’Atos Origin remplira à nouveau sa mission à la perfection pour les Jeux à venir indique Jacques Rogge, président du CIO.
Dans les semaines précédant les Jeux de Pékin et durant ceux-ci, le fournisseur de services a monopolisé quelque 4.000 collaborateurs et procédé à 200.000 heures de tests. Pour ces événements, Atos intègre, gère et sécurise un système informatique qui permet, selon le groupe, de relayer les informations en moins de 0,3 seconde aux médias du monde entier. Un système unique, insiste le groupe, en ce qu’il y a de plus extrême dans le domaine des systèmes d’information et de la sécurité des données, dans un contexte de budgets très serrés. Une infrastructure sans laquelle les Jeux Olympiques ne pourraient avoir lieu, précise Jacques Rogge. Ce contrat est estimé à plusieurs centaines de millions d’euros. Sachant que le budget informatique des Jeux d’été est de l’ordre de 450 à 500 millions de dollars, contre 270 à 300 millions de dollars pour les Jeux d’hiver.
Parmi les partenaires technologiques du CIO figurent également Panasonic, Samsung, General Electric, Omega-Swacth Group et Acer qui remplace le Chinois Lenovo.