Atos s’est vu confier, par le Comité international Olympique (CIO), le transfert des services informatiques sur le Cloud dans le cadre des Jeux olympiques. Un travail de longue haleine.
Atos est chargé de concevoir, mettre en place et exécuter les systèmes informatiques qui permettent aux JO d’avoir lieu, notamment en transmettant les résultats des compétitions. Ces systèmes permettent également de recruter jusqu’à 70.000 bénévoles et de traiter 200.000 accréditations destinées aux athlètes, membres du personnel, bénévoles, médias, sponsors, officiels et autres.
Les deux organisations ont pour objectif d’avoir achevé cette transition pour les JO d’hiver de Pyeongchang (Corée du Sud), en 2018. Cette initiative s’appuie sur l’expérience des Jeux d’hiver de Sochi 2014, dont les résultats étaient publiés sur le site Internet des Jeux via le cloud. Initiée donc aux JO de Sochi et poursuivie à ceux de Rio, la migration informatique aura donc pris 4 ans. Mais la conception des systèmes et de l’infrastructure a démarré en réalité en 2012.
Le cloud constitue une approche parfaitement adaptée à cet événement qui se produit tous les deux ans seulement, chaque fois dans un lieu différent, et nécessite une infrastructure informatique considérable car il génère des quantités astronomiques de données, commente Patrick Adiba, Vice-président exécutif Sales, Olympics et Major Events dAtos. L’infrastructure informatique d’un événement de l’ampleur des Jeux olympiques doit relever un défi de taille : relier plus de 80 sites dédiés ou non à la compétition, comprenant des centaines de serveurs et des milliers d’ordinateurs. Ce projet correspond à un véritable changement de paradigme : en proposant ses services via le cloud, au lieu de concevoir un nouveau système à chaque événement, Atos conçoit et développe un modèle unique une fois pour toutes. Tandis qu’auparavant tous les principaux équipements informatiques se trouvaient dans la ville hôte, ils seront désormais transférer vers un emplacement central. Pour les Jeux de 2016, des équipements clés seront conservés dans la ville de Rio, notamment le centre des opérations technologiques. Un centre de contrôle plus petit, situé à l’extérieur de Rio, sera également implanté. Ce centre sera également utilisé pour les Jeux de Pyeongchang et de Tokyo.
Confirmé jusqu’en 2020 (JO de Tokyo) en tant que partenaire informatique mondial des Jeux, Atos est fournisseur technologique du mouvement olympique depuis 1989.