A J-100 de l’arrivée de la 102e édition, le Tour de France a reconduit jeudi son partenariat avec le Centre des Monuments nationaux, dont l’Arc de triomphe est l’un des fleurons.
Le Tour se nourrit des monuments du pays, de ses chefs d’oeuvre, a rappelé Christian Prudhomme qui a été approuvé par Philippe Bélaval, président du Centre des Monuments nationaux : L’an prochain, le Tour partira d’un autre de nos fleurons, le Mont-Saint-Michel. Ce mariage est comme une évidence, a résumé le directeur du Tour à propos de l’accord qui lie sa course et le Centre des Monuments nationaux. Quarante ans après le premier défilé des coureurs sur les Champs-Elysées, Bernard Thévenet, le premier vainqueur du Tour sur les Champs-Elysées (1975), et Bernard Hinault, codétenteur du record des cinq victoires mais aussi vainqueur à deux reprises sur la célèbre avenue, ont assisté à la signature.
Personne n’imagine une arrivée du Tour autre part que sur les Champs-Elysées. Et maintenant, la possibilité de contourner l’Arc de Triomphe donne encore plus de cachet à cette étape. C’est aussi là que l’on peut mesurer la force historique et esthétique du Tour de France, a souligné Christian Prudhomme. Depuis la 100e édition du Tour en 2013, la course contourne l’Arc de triomphe, sur la place Charles-de-Gaulle, au lieu de virer en haut de l’avenue des Champs-Elysées. Le 26 juillet, lors de la dernière étape du Tour 2015, les coureurs entreront dans la capitale par l’ouest et emprunteront, contrairement à l’habitude, l’avenue de la Grande-Armée avant de rejoindre le circuit final traditionnel.
Avant les Champs-Elysées, la Grande Boucle est arrivée pendant plusieurs décennies sur la piste du Parc des Princes puis, après sa destruction à la fin des années 1960, au vélodrome de la Cipale dans le bois de Vincennes.