Créé en septembre 1989, Sport 6 fêtera son 1000e numéro, dimanche 7 décembre. L’émission, qui réunit plus de 2 millions de téléspectateurs chaque dimanche sur M6, a ses inconditionnels. A commencer par son créateur, Stéphane Tortora.
C’est devenu un incontournable. Une centaine d’internautes se donne rendez-vous sur le site Facebook via la communauté L’amicale du carton rouge. Le forum permet de parier sur le Carton rouge adressé chaque semaine dans Sport 6 au dopage, à une affaire de match truqué ou à un événement contraire à l’esprit du sport. Il n’y a rien à gagner, si ce n’est d’avoir partagé le coup de gueule de Stéphane Tortora et de son équipe. Créateur, rédacteur en chef, voix off des séquences diffusées, le journaliste ne montre jamais son image. Afin, dit-il, de donner la priorité aux images et puis ça n’apporterait pas grand chose de me montrer à l’écran. Cela fait bientôt 20 ans que le concepteur a lancé cette émission hebdomadaire de 10 minutes empruntant le format du 6 minutes tout en images. Avec des performances étonnantes à un horaire (20h40) disputé. C’est un créneau porteur puisque les autres chaînes diffusent de la publicité ou la météo. L’émission suscite toujours autant d’intérêt et les audiences sont bonnes, explique Stéphane Tortora. Son format court, les rubriques emblématiques comme le carton rouge ainsi que le ton employé font la réussite de Sport 6. L’image représente le principe fondamental. L’émission est singulière et se démarque aisément de Stade 2, ou de Tout le Sport. La rédaction et les choix des sujets se concentrent sur les événements du week-end. La petite équipe (1 journaliste, 2 monteurs et 1 palétiste partagé avec le 6 minutes) se met en cheville avec les bureaux des régions de M6 pour trouver des sujets décalés. Point fort : la réactivité. On peut tout changer jusqu’à la dernière seconde, indique son rédacteur en chef, car tout est numérisé. Comptez une dizaine d’heures de montage pour réaliser l’émission.
Pour la 1000e, Sport 6 sortira de son cadre habituel en accueillant Alain Bernard, champion Olympique de natation à Pékin, en grand témoin. Le reportage consacré au médaillé d’or du 100 m nage libre devrait occuper la moitié de l’émission.