Se rangeant derrière les arguments de Manchester City, un tribunal indépendant juge les réglementations de la Premier League sur les accords de sponsoring nulles et non avenues.
Enfin une bonne nouvelle cette saison pour Manchester City ? Dans son litige avec la Premier League au sujet des parties liées, Manchester City a obtenu gain de cause. « Les réglementations de l’APT étaient totalement illégales » annonce le Daily Mail. L’APT ou « Associated Party Transactions » interdit en théorie aux clubs anglais de profiter de contrats de sponsoring liés à leurs propriétaires. En 2023, la Premier League avait bloqué des accords de sponsoring proposés par City avec Etihad Airways et First Abu Dhabi Bank, parties liées, estimant que ceux-ci étaient gonflés artificiellement. Aujourd’hui, le règlement, en vigueur de décembre 2021 à novembre 2024, est considéré comme invalide d’après un tribunal indépendant.
En septembre dernier, un premier tribunal avait donné raison au club mancunien. Il avait notamment fait un parallèle avec les prêts d’actionnaires. Les parties prenantes dans des clubs prêtent souvent de l’argent à des taux d’intérêt faibles ou nuls, mais ces prêts ne sont pas soumis aux mêmes tests de juste valeur marchande que ceux prévus par les règles « APT » (Associated Party Transaction, ou transactions entre parties associées) pour le sponsoring.
Les conséquences de la décision sont inconnues. En théorie, la Premier League pourrait faire face à des demandes d’indemnisation de la part d’autres clubs, qui estimeraient avoir été lésés, pour la période incriminée.
Ces règles avaient été introduites à la suite du rachat de Newcastle United par l’Arabie saoudite. Face aux inquiétudes d’autres clubs, elles visaient à empêcher les injections excessives de liquidités dans les équipes par des sociétés proches de leurs propriétaires dans le but de contourner des règles financières plus larges et de leur permettre de dépenser beaucoup d’argent dans l’achat de joueurs et dans les salaires.